Suite à des différents relatif à la gouvernance jugé non transparente, ni démocratique par une partie des membres et à de graves dysfonctionnement au sein de l'association Union des Collectifs du 89 pour la Liberté concernant l'entrave faite à la trésorière à exercer son rôle, les membres de l'association ont été convoqué en Assemblée Générale Extraordinaire, selon les modalités des statuts de l'association le jeudi 30 décembre 2021 et ce, après plusieurs tentatives de médiations par différentes personnes acceptées par notre groupe mais refusées par l'autre partie.
Le quorum de cette Assemblée Générale Extraordinaire représentait 70% des membres de l'association et s'est donc considéré comme représentatif et légitime pour siéger.
En l'absence de la présidente, le bureau s'est auto-dissout pour dénoncer l'entrave faite à la trésorière à exercer sa mission.
Dans le but de garantir la continuité des activités de l'association (gestion de la cagnotte pour les personnels suspendus, organisation des manifestations auxerroises pour le retrait du pass sanitaire/vaccinal et l'obligation vaccinale, animation/information du mouvement AntiPass), un nouveau bureau a été élu.
Plusieurs membres du bureau font partie des déclarants habituels de nos manifestations.
Le travail de déclaration de manifestation ne consiste pas en une simple rédaction de document administratif mais en un long travail de négociations avec les services de préfecture depuis maintenant 27 semaines.
Les déclarants outre d'engager leur temps personnel, engagent leur responsabilité pénale.
Obtenir de la préfecture, la possibilité de changer notre trajet toutes les semaines, de nous rapprocher du centre-ville ou d'avoir un horaire plus tardif que les formats habituellement acceptés sur Auxerre, sont le fruit de 17 semaines de négociations parfois tendues.
Ces petites avancées sont le fruit de notre travail à tous, le nôtre en négociant, mais aussi le vôtre dans votre détermination sereine et bienveillante qui nous permet des manifestations paisibles.
Le samedi 15 janvier, une partie de nos membres ont donc déposé la déclaration de manifestation en leur nom comme depuis le début du mouvement, assumant la responsabilité pénale de la manifestation (6 mois d'emprisonnement et 7 500 € d'amende en cas de fausses déclarations).
Ce jour-là, le collectif avait fait le choix d'aller assiéger symboliquement le Centre Leclerc pour dénoncer les propos tenus par le président de la marque. Le trajet plus long qu'à la coutume, imposait de rester sur une maîtrise du temps sur le trajet pour respecter les impératifs horaires de la préfecture.
En départ de manifestation, un groupe contestant la légitimité de notre nouveau bureau a imposé des prises de parole que le collectif leur avait pourtant autorisé mais sur les arrêts prévus pendant le trajet pour respecter nos horaires.
Ces prises de parole imposées et non-concertées auprès des organisateurs lesquels assument aussi une responsabilité pénale quant aux propos tenus, amenaient une scission et des hésitations du cortège risquant de placer les organisateurs en porte-à-faux vis-à-vis des autorités.
Une des déclarantes a donc tenté d'éteindre l'enceinte pirate pour garantir l'unité de la manifestation et la responsabilité pénale des déclarants.
Son geste a été intercepté par une personne du groupe contestataire usant de violence physique, la jetant par terre et entraînant une réaction de défense verbale légitime et proportionnée.
Pendant ce temps, le cortège arrivant devant Leclerc pour une prise de parole d'une personne encore bloquée à l'Arquebuse, amenant de la confusion dans l'arrêt. Profitant de la confusion, une personne du groupe contestataire a enjoint les manifestants à envahir le parking de Leclerc.
Mettant encore une fois, à mal, les engagements pris avec la préfecture.
Nous souhaitons dénoncer fermement les agissements d'un petit nombre de personnes qui mettent en danger le travail de négociation fait depuis de nombreuses semaines en tentant de diverses façons d'entraîner le cortège sur un itinéraire non déclaré.
Alors même que nos manifestations doivent leur succès à leur caractère familial garanti par une déclaration en préfecture.
Il est inadmissible de prendre un cortège en otage, lui laissant croire qu'il est sur un trajet déclaré, quand ça n'est pas le cas, c'est une absence de choix éclairé que nous contestons autant pour la vaccination que pour les manifestations.
D'autres formes d'action sont mises en œuvre par différents collectifs, merci de vous rapprocher d'eux si vous le souhaitez.
Pour ce qui concerne, notre collectif, dans le cadre des manifestations auxerroises du samedi, nous souhaitons maintenir des manifestations paisibles et bienveillantes.
Enfin, nous dénonçons fermement les violences physiques dont une de nos membres a été victime, nous prendrons les dispositions nécessaires à ce que cela ne se reproduise plus, ni envers l'un d'entre nous, ni envers personne.
Tout le monde reste bienvenu dans nos manifestations sous réserve de respecter l'organisation et les déclarants.
Afin de fludifier les prises de parole, il est possible de participer aux réunions d'organisation, le jeudi en fin de journée, ouverte à tous.
Pour le Collectif Anti Pass 89.